Patrimoine

Valise Patrimoniale n°01:

Le C.E.M de Tizi N tleta, commune des Ouadhias, a bénéficié en date du 04 Avril 2017 d’une visite pédagogique guidée sur le site antique de Tigzirt. Un groupe de 50 élèves ont pu profiter des explications qui leur ont été données par monsieur le responsable de l’antenne de l’Office National de Gestion et d’Exploitation des Biens Culturels Protégés de Tizi-Ouzou sur la ville antique de Tigzirt « IOMNIUM ».

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  • 16 mars 2017 : Lancement du programme de la valise patrimoniale le 16 mars 2017 au C.E.M Tizi N’Tleta commune des Ouadhia.

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  • 04 avril 2017 : Visite pédagogique sur le site antique de Tigzirt au profit du C.E.M de Tizi N tleta, commune des Ouadhias, le 04 Avril 2017.

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11 Avril 2017 : l’équipe du service patrimoine de la direction de la culture de Tizi-Ouzou a voyagé cette fois-ci avec la valise patrimoniale vers le C.E.M Krim Rabah de Draa El Mizan.

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  • 02 mai 2017 : au C.E M Frères hamida de la commune de Boghni.

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  • 03 mai 2019 : au village Aourir de la commune d’ Ifigha avec le CEM Aissat Idir de djemaa N saharij

 

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  • 03 mai 2019 : Visite du site antique de Tigzirt au profit du CEM Si Abdallah de Mekla

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  • 03 mai 2019 : La valise patrimoniale se déplace au palais de la culture visite de l’exposition sur le patrimoine culturel africain, réalisé par le centre régional du patrimoine culturel immatériel africain à Alger, au profit des collégiens du CEM des frères Rayeh de Draa Ben Khedda.

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Le patrimoine culturel, vecteur de l’identité culturelle

La culture est toujours rattachée à un groupe social, lui-même situé par rapport à un patrimoine, à une identité, à un territoire. La culture de chaque peuple recèle des valeurs uniques et irremplaçables, et le renforcement de l’identité culturelle constitue un facteur décisif de la libération des peuples, tandis que toute oppression met en péril l’identité des peuples.
Progressivement se définit une conception élargie de la culture, qui ne se borne pas à la création, à la sauvegarde et à l’acception des valeurs artistiques, mais qui considère comme appartenant au concept de la culture tous les signes distinctifs matériels et spirituels qui caractérisent un peuple ou une couche sociale, et notamment les particularités du mode de vie, du mode de pensée et du mode de production.
L’ensemble des expressions matérielles et immatérielles héritées qui portent les messages de la société se révèle fondamentalement à travers les monuments, les sites et les musées avec leurs collections, riches diverses et variées : l’architecture vernaculaire, les monuments historiques, les sites archéologiques …etc. C’est un patrimoine multiple et encore fonctionnel qui reste cependant fortement dominé par l’immatériel.
Le patrimoine culturel, matériel et intellectuel constitue l’élément fondamental et est partie intégrante de l’identité nationale ;
Chaque culture est un élément du patrimoine commun de l’humanité, la sauvegarde de l’identité culturelle des peuples et des groupes est donc un impératif pour tous.

Le développement culturel

Le développement culturel et la sauvegarde de la spécificité nationale doivent être considérés comme des critères aussi essentiels l’un que l’autre. La culture est un moyen très important non seulement de l’épanouissement individuel, mais aussi de la transformation de la société tout entière. Il faut assurer la liberté et les conditions de la création artistique. Le patrimoine culturel doit être protégé de l’influence néfaste des moyens de communication de masse, même si ceux-ci jouent un rôle culturel de première importance, de la commercialisation de la culture et de l’effet aliénant des produits culturels étrangers.

Entre conservation et valorisation

Le Ministère de la Culture est chargé directement par l’intermédiaire de ses services et de ses établissements publics de l’entretien et de la conservation des monuments historiques et des sites archéologiques.
Un monument historique est un immeuble ou un objet mobilier recevant un statut juridique particulier destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique, architectural mais aussi technique ou scientifique.
Le statut de « monument historique » est une reconnaissance par la Nation de la valeur patrimoniale d’un bien. Cette protection implique une responsabilité partagée entre les propriétaires et la collectivité nationale au regard de sa conservation et de sa transmission aux générations à venir.

Les biens culturels protégés de la wilaya de Tizi-Ouzou

Pour garantir une protection, une prise en charge réfléchie et une réhabilitation certaine de ses biens culturels immobiliers, la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou se tient de réussir tous les projets qui ont trait à leur classement, à leur réhabilitation et à leur restauration.

Sites archéologiques:

Ce groupe comprend les sites archéologiques et les monuments historiques classés, cités ou reconnus en vertu de la loi 98-04 du 15 juin 1998, relative à la protection du patrimoine culturel. La wilaya de Tizi-Ouzou compte 20 sites et monuments protégés. Ils couvrent les différentes périodes historiques et touchent une variété riche en aspects patrimoniaux qui témoignent de l’occupation humaine préhistorique ou historique, aménagées et mises valeur, ouvertes au public et où on trouve une interprétation du site.

Allées couvertes d’Ath Rhouna

La nécropole est située au village Ait Rhouna, dans la commune d’Azeffoun. Elle comporte des monuments funéraires mégalithiques, qui remontent à la période protohistorique au nombre huit
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L’abri sous roche d’Ifri N’Dlal

Le site remonte à la période protohistorique. Il renferme d’importantes inscriptions libyques avec plus de 500 caractères, une forme anthropomorphe et une autre zoomorphe. Il se trouve au lieu dit Thizi Lbir dans la commune d’Ifigha. Il constitue un document épigraphique très important pour domaine libyco-berbère.
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Site archéologique de Tigzirt

Il remonte à la période antique. Il est situé dans la partie nord de la ville de Tigzirt. Ses vestiges sont largement visibles et témoins mais aussi ils attestent du passage de plusieurs civilisations : romaine, vandale, byzantine. Quant à la ville romaine, elle a été érigée en 147 de notre ère. Elle était, au départ, constituée d’un casernement ceint d’une muraille défensive. Elle connaîtra une extension, à partir du IIIe siècle, devenant ainsi un municipe.
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Mausolée de Taksebt

Il est situé au village Taksebt dans la commune d’Iflissen. Il s’agit d’un monument funéraire berbère, daté du IIe siècle avant notre ère. Le mausolée de Taksebt occupe un sommet d’une colline qui domine la mer au Nord et la ville de Tigzirt du coté Est. L’édifice est construit de grandes pierres de tailles bien appareillées délimitant un socle octogonal.
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Vieux Azeffoun

Ville antique comportant des thermes, des citernes, porte nord de la ville, traces de tours de surveillance, des structures, traces de nécropole. Elle est située à 7 km de la ville d’Azeffoun, sur un plateau surplombant la mer. C’était une colonie romaine, érigée par Octave au Ier siècle de notre ère pour loger les vétérans de l’armée romaine et contrôler les mouvements des insurrections. Sous le règne des Sévères au IIIe siècle, elle obtint le statut de municipe.
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Monuments historiques:

Bordj turc de Tizi-Ouzou

Monument historique de la période turque qui date du début du 18e siècle, situé dans la ville de Tizi-Ouzou. Afin d’asseoir la présence militaire turque dans le bassin de Sébaou. Le commandant turc Ali Khodja fit construire le bordj Sébaou, celui de Boghni, et le bordj de Tizi-Ouzou.
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Bordj Turc Tizi-Ouzou

 

Bordj turc de Boghni

Monument historique à caractère militaire de l’époque turque. Il est situé au lieu dit Azaghar Ouest dans la commune de Boghni. Son édification remonte au début du 18e siècle. C’est un fort militaire doté de quatre bastions et de murs défensifs très élevés. Il abritait des garnisons pour dominer toute la région du Kouriat.
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Zaouïa Sidi Ali Moussa

Lieu de culte, du savoir et de théologie, zaouia Sidi Ali Moussa est située au village Izaouyène, commune de Souk El Thenine. Elle a été fondée au 15e siècle de notre ère par Sidi Ali Moussa disciple du maitre Sidi Mhamed Ben Youcef.
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Zaouia Sidi M’Hamed Ben Abderrahmane

Elle est située au village Baali dans la commune Bounouh. Cette zaouïa construite au 18e siècle est considérée comme le berceau de l’ordre confrérique de la Rahmania. Ce monument qui renferme le tombeau de Sidi Mhamed Ben Abderrahmane est un lieu de savoir, de culte et d’égard, voué à un personnage d’une importance assez particulière sur le plan religieux, intellectuel et social.
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Zaouia Sidi Mansour de Timizart

Monument à caractère cultuel renfermant le mausolée de Sidi Mansour. Il est situé au village Sidi Mansour dans la commune de Timizart. Sidi Mansour El Djennadi qui a vécu au XVIIe siècle, a grandement influencé la vie religieuse et politique de la Kabylie.
C’est l’un des saints les plus connus de la Kabylie et de l’Algérie, de part son influence et son grand savoir de la théologie et guide spirituel de l’aarch des Ath Djennad.
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Village traditionnel kabyle d’Ath El Kaid

Village (taddart) regroupant d’anciens bâtis à caractère architectural traditionnel. Il est situé à Ath El Kaid, dans la commune d’Agouni Gueghrane.
L’architecture traditionnelle kabyle constitue l’un des témoins de l’histoire de notre région. Elle incarne un savoir-faire que la société traditionnelle a légué à la société moderne.
La maison kabyle, de part sa forme et ses fonctions et le type de groupement qu’elle engendre, apparaît bien plus encore comme la projection dans l’espace des rapports familiaux et devient, dans le contexte du village, révélatrice des structures sociales.
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Thakhelwith de Lalla Fatma N’Soumeur

Monument historique du début du 19e siècle, Thakhelouith de Lalla est située au village Soumeur dans la commune d’Iferhounen.Lalla Fatma N’Soumeur est née en 1830 à Ouerdja (Iferhounène) et décédée en 1863 à Béni Slimane (Tablat). Elle s’est élevé contre la conquête militaire française en Kabylie et a mené une héroïque résistance de 1853 à 1857 dans le massif du Djurdjura.
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Lieu du tirage de la proclamation du 1er novembre

Haut lieu historique marquant le mouvement national et la guerre de libération. Il est situé au village Ighil Imoula, dans la commune de Tizi N Tleta. C’est là où il y a eu le tirage de la proclamation du 1er novembre annonçant le déclenchement de la Révolution Algérienne, suite à la réunion du Comité des Six (Mohamed boudiaf, Rabah Bitat, Mustapha Ben Boulaïd, Larbi Ben Mhidi, Didouche Mourad et Krim Belkacem).
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Maison Abane Ramdane

Monument historique, sis au village Azouza dans la commune de Larbaa Nath Irathen.
Abane Ramdane est né le 10 juin 1920 au village Azouza et mort le 27 décembre 1957 au Maroc. Il a joué un rôle essentiel dans le mouvement national et a donné à la révolution algérienne sa première plate forme politique à travers le congrès de la Soummam. Voir les photos

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Maison Krim Belkacem

Monument historique sis au village Thizra Aissa dans la commune d’Ait Yahia Moussa.
Krim Belkacem est né le 14 septembre 1922 au village Thizra Aissa et décédé le 18 octobre 1970 en Allemagne. Il fut le premier chef de la wilaya III historique et membre influent dans toutes les structures de l’organisation de la révolution algérienne. Il dirigea les négociations d’Evian qui ont abouti à l’indépendance de l’Algérie.
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La maison Iazzourene

La maison natale du colonel Iazzourene est de type architectural traditionnel. Elle est située au village Iaadjmat dans la commune de Timizart.
Le colonel Iazzourene Mohand Améziane dit Si Saïd ou Vrirouche, chef de la wilaya III historique en 1959, est né le 18 mars 1912 dans le village d’Iadjmat et est décédé le 05 janvier 1988 à Alger. Il milite au P.P.A, puis au M.T.L.D. En 1957, il a joué un rôle prépondérant dans la réussite de l’opération « l’oiseau bleu ».
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La maison Iguerbouchen

La maison Iguerbouchene se trouve au village Ait Ouchène dans la commune d’Aghribs. Cette maison en ruine est de type architectural traditionnelle selon. Mohamed Iguerbouchene est un illustre compositeur algérien, né le 13 novembre 1907 à Ait Ouchene commune d’Aghribs et s’éteint à l’âge de 59 ans, en 1966 à Alger. Ce grand maître a laissé son nom et son empreinte pour la postérité, par ses symphonies universelles et ses compositions tirées du terroir algérien.
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Maison des Ath Kaci

Monument historique moderne construit au milieu du 19e siècle. Il est situé dans la partie nord de la ville de Tizi-Ouzou. Il fut l’un des premiers bâtiments construits par le génie militaire français dans le nouveau village de Tizi-Ouzou occupée par les Ait Kaci.
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Hôtel de ville de Tizi-Ouzou

Cette œuvre architecturale est un monument historique datant de la période coloniale, conçu pour abriter les bureaux de la mairie de Tizi-Ouzou, inauguré le 29 février 1896 et un témoin tangible de l’histoire de notre ville. Le bâtiment est situé au centre ville de Tizi-Ouzou. Il est d’une architecture classique d’ordonnance symétrique. Il est d’une superficie de 346m² et d’une hauteur de 14,5m comportant un rez de chaussée et un étage.
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La centrale hydraulique de Boghni

La centrale hydraulique de Boghni sise au lieu dit Ighzer N’Chebel dans la commune de Boghni, a été mise en services en 1935. Elle n’a subi aucune modification importante depuis cette date. Elle a été transférée à EGA par décret en date du 16 aout 1947. Il s’agit de l’une des premières centrales hydro-électriques en Algérie.
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Projet de restauration et de réhabilitation:

Transmission et valorisation du patrimoine culturel par les musées
Lieux dédiés au patrimoine et aux institutions muséales

Ce groupe comprend les infrastructures culturelles dédiées spécifiquement à l’étude, l’acquisition, la gestion, la conservation, la restauration, la protection, l’entretien des biens et des sites patrimoniaux, la transmission de la culture traditionnelle, la promotion et la mise en valeur par des actions de sensibilisation, de diffusion et d’animation du patrimoine national, régional ou local. Ce champ d’intervention correspond à ce au patrimoine culturel matériel et immatériel. Il comprend aussi les infrastructures culturelles dédiées et destinées en permanence à l’activité culturelle de création, de production, de diffusion/distribution, de formation ou de conservation dans le domaine du patrimoine, des institutions muséales.

Le musée national de Tizi-Ouzou

Devant l’étendue et la diversité des besoins culturels, il est impératif de s’adapter aux règles de protection et de conservation de notre patrimoine culturel. L’étude, la recherche, la compréhension et la promotion de l’objet patrimoine n’a d’objectif que l’réappropriation de l’héritage culturel par la société.
La préoccupation de la direction de la culture est de doter le territoire de notre d’infrastructures muséales d’une manière adaptée aux caractéristiques de chaque région tel qu’il est reconnu et établi.
La réalisation du musée national de Tizi-Ouzou permettra certainement une meilleure considération du patrimoine culturel et accédera la généralisation progressive de sa valorisation à toutes les localités.

Musée à ciel ouvert:

Le site archéologique de Tigzirt

Le site archéologique de Tigzirt, qui s’étend sur une superficie de près de trois hectares, constitue à travers ses vestiges qui remontent à période antique un musée à ciel ouvert. Les restes de la cité romaine Iomnium offrent un parcours à travers lequel on découvre les différents monuments de la ville édifiée à la moitié du IIe siècle de notre ère, puis des vestiges de l’époque byzantine concentrés dans la partie Est du site. Un pavillon d’exposition est réalisé à l’intérieur de ce site pour accueillir le mobilier et des objets archéologiques de cette période. A deux kilomètres vers l’Est, le mausolée de Taksebt attribué à la période des royaumes berbère constitue une deuxième étape de la boucle pour le visiteur de la région côtière. Plus à l’Est se trouve la nécropole mégalithique protohistorique à Ait Rhouna. Enfin à Azeffoun on peut d découvrir le site antique qui niche sur le monticule du Vieux Azeffoun.

Monuments classés à caractère muséal:

Fatma N’Soumeur

Le centre d’interprétation à caractère muséal au niveau de Thakhelwit de Fatma N’Soumeur aura pour thème la résistance de cette héroïne qui a défié les imposantes troupes armées françaises avec leur important arsenal militaire. Il va illustrer le parcours de cette notable femme qui par attachement aux valeurs patriotiques et ancestrales s’est insurgée corps et âme contre une armée française conquérante et imposante.

Abane Ramdane

La création d’une annexe du musée de Tizi-Ouzou au niveau de ce monument participera à l’épanouissement de notre identité culturelle nationale et renforcera sans doute la transmission et diffusion des valeurs patriotiques et la compréhension des faits historiques.
Ce projet constituera un élément complémentaire à l’éducation pédagogique et à la de vulgarisation l’histoire du mouvement de libération nationale.

Krim Belkacem

L’annexe du musée de Tizi-Ouzou au niveau de ce monument, consacré à la glorification des principes et des idéaux patriotiques défendus par nos valeureux ainés, témoignera aux nouvelles générations du lourd tribut payé pour le recouvrement de notre liberté et notre dignité. Les différents espaces larges et bien disposés constitueront aisément un parcours muséal où sera restitué le fond de mémoire de Krim Belkacem destiné à faire connaitre les valeurs et la fibre patriotique de ce grand révolutionnaire.

Maison de Ait Kaci

Le centre d’interprétation de la maison des Ait Kaci offrira une approche moderne et interactive sur l’histoire de ce monument, dès les premiers moments de la colonisation française à Tizi-Ouzou vers la moitié du 19e siècle. Le visiteur peut découvrir le monument et tous les faits historiques auxquels il est associé.

Hôtel de Ville

Ce monument historique se situe entre le boulevard Colonel Mellah et le boulevard Mohand Said Ouzeffoun,, il est d’une superficie de 346m et d’une hauteur de 14m 70, il comporte un rez de chaussée et un étage. Ayant bénéficié de travaux de restauration l’hôtel de ville de Tizi-Ouzou se trouve dans un bon état de conservation. En 2013, cet espace est devenu, un centre d’exposition consacré à l’histoire de la région de Tizi-Ouzou et à son artisanat.

La Maison du Tapis d’Ait Hichem

La maison du tapis d’Ait Hichem est située au village d’Ait Hichem dans la commune d’Ait Yahia, à 3Km du chef lieu de la daïra de Ain El Hammam. Elle est construite sur un terrain de 548m². La surface bâtie est de 400m² en R+1.
Cette structure a abrité plusieurs événements culturels et artisanaux. La création du musée du tapis d’Ait Hichem permettra la valorisation, la sauvegarde et conservation de cet art tant aimé et adoré par les tisserandes et population d’Ath Hichem. C’est aussi une forme mise en valeur d’un patrimoine local véhiculé essentiellement par la femme kabyle. Ces métiers à tisser dressés dans les coins les plus éclairés des maisons ont toujours constitué la fierté de chaque foyer de cette région.

Maison Iguerbouchene

Ce monument, en phase d’étude pour sa reconstruction, fera l’objet d’une reconversion en annexe du musée national de Tizi-Ouzou et sera dédié à l’œuvre du maitre de la musique classique Mohammed Iguerbouchene.

Le plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé d’Ait El Kaid (PPSMVSS)
Le présent plan en cours d’étude a pour objectif de conserver et la réhabiliter et mettre en valeur le patrimoine matériel et immatériel du village traditionnel Ait El Kaid. C’est un plan qui prend en charge l’ensemble de l’héritage socioculturel, tant les savoir-faire, les traditions et l’organisation spatiale ancienne du village. Le vieux bâti s’étend sur une superficie de trois hectares.

Préservation du patrimoine culturel:

La sauvegarde du patrimoine s’inscrit à la fois dans la philosophie de « conservation intégrée » et dans une politique de développement durable impliquant les reconversions économique, sociale et culturelle indispensables à la survie de ce patrimoine.

Réhabiliter le bâti ancien, lui rendre une valeur d’usage liée à son époque et le restaurer imposent aussi de prendre en compte l’environnement, d’utiliser des techniques et des matériaux traditionnels ou de leur substituer des techniques nouvelles éprouvées et adéquates.
Notre but est de transmettre le patrimoine culturel matériel aux générations futures, tout en assurant son usage actuel et en respectant sa signification sociale et spirituelle.

Conservation-restauration

L’ensemble des mesures et actions ayant pour objectif la sauvegarde du patrimoine culturel matériel, tout en garantissant son accessibilité aux générations présentes et futures. La conservation-restauration comprend la conservation préventive, la conservation curative et la restauration. Toutes ces mesures et actions doivent respecter la signification et les propriétés physiques des biens culturels.

Restauration

L’ensemble des actions directement entreprises sur un bien culturel, singulier et en état stable, ayant pour objectif d’en améliorer l’appréciation, la compréhension, et l’usage. Ces actions ne sont mises en œuvres que lorsque le bien a perdu une part de sa signification ou de sa fonction du fait de détériorations ou de remaniements passés. Elles se fondent sur le respect des matériaux originaux. Le plus souvent, de telles actions modifient l’apparence du bien.

Opération remise en l’état du site archéologique de Tigzirt et du mausolée de Taksebt

Suite au tremblement de 2003, une opération de remise en l’état a été dégagée pour ces deux sites. Des travaux de restauration ont été effectués et ont porté sur la consolidation des structures du site archéologique de Tigzirt et le remontage du mausolée de Taksebt.

Le patrimoine immatériel, expressions vivantes:

Le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel. Ce nouveau concept se présente sous ce qu’on appelle maintenant le patrimoine immatériel.
Les biens culturels immatériels se définissent comme une somme de connaissances, de représentations sociales, de savoir, de savoir faire, de compétences, de techniques, fondés sur la tradition dans différents domaines du patrimoine culturel représentant les véritables significations de rattachement à l’identité culturelle détenus par une personne ou un groupe de personnes.
Il s’agit notamment des domaines suivants :
L’ethnomusicologie, les chants traditionnels et populaires, les hymnes, les mélodies, le théâtre, la chorégraphie, les cérémonies religieuses, les arts culinaires, les expressions littéraires orales, les récits historiques, les contes, les fables, les légendes, les maximes, les proverbes, les sentences et les jeux traditionnels.